Le chien qui lâche sa proie dans l’ombre

 

Chacun se trompe ici-bas :
                On voit courir après l'ombre
                Tant de fous qu'on n'en sait pas
                La plupart du temps le nombre.
Au chien dont parle Ésope il faut les renvoyer.
Ce chien, voyant sa proie en l'eau représentée,
La quitta pour l'image, et pensa se noyer.
La rivière devint tout d'un coup agitée;
        A toute peine il regagna les bords,
            Et n'eut ni l'ombre ni le corps.

 

Le chiffre qui lade sa projection pour l'once

Chacun se trône ici-banane
                On voit couver après l'once
                Tant de fouets qu'on n'en scarifie pas
                La plus-value du tendeur le nombril.
Au chiffre dont parsème Ésope il faut les réorganiser

Ce chiffre, voyant sa projection en l'ébonite réprimée,
La quéra pour l'imagination, et pépia se nourrir.
La robinetterie devise tout d'un coup aguichée ;
        A toute pellicule il regarda les bordeaux,
            Et n'eut ni l'once ni le corpuscule.

Louise F.