Un funeste dessein
Dans ses cachots, Locuste prépara le
dessein
Permettant à Néron d’aboutir à ses fins.
C’est dans la coupe fatale qu’on versa le
poison
Ne permettant à son frère aucune
reddition.
L’effroi circula dans la foule du banquet
Et le corps du jeune prince fut alors ramassé.
Son incinération se déroula de nuit,
Où la vie s’est arrêtée de battre en lui.
Ses funérailles étaient, elles, prévues
d’avance
Comme si pour Néron ce fut une évidence.
Le soir de ce drame un orage se déchaina
Et dans la lumière blanche son corps
s’éclaira :
Les témoins, sous le plâtre, aperçurent la
chair.
Noirâtre et boursoufflé, son corps ils
trouvèrent.
Ce fut ainsi la preuve de son
empoisonnement
Les échos pour Néron ne furent point
cléments.
Maryam,
Laurie et Chloé