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 Les poilus... | Des pieds nus rétrécis par la terreur, orphelins de leurs godillots. Et tous ces fusils, certains tordus, d'autres fondus dans des mains qui s'agrippaient encore. Il y avait là deux cent quatre-vingt-huit soldats, debout comme ils étaient morts, regroupés en rangs brouillons. Ils s'étaient mis en marche sur ordre d'un officier en gants blancs : le lieutenant Marc de Monti de Rezé.
- Mission spéciale de grande vérification ! avait-il annoncé.
C'est une description assez dure de la violence de la guerre. Ces soldats sont morts, ils ne restent d'eux que des corps blessés.
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